D’un bien bel évènement : Barcamp #E1 à #Toulon
J’ai eu la chance hier de participer au premier barcamp toulonnais joliment baptisé « E1 », organisé d’une main de maître par 43.117 (entreprises du numérique à Toulon) et TVT INNOVATION.
Malgré quelques péripéties liées à une fenêtre conducteur capricieuse, un GPS inopérant et une place Pompidou qui n’existe pas (sur Maps, ce qui revient à ne pas exister du tout), nous arrivâmes, mes camarades @dugomo, @daghostprod et @fabienthomas et moi-même, juste à temps pour prendre un café et commencer une journée de geekitude et réseautage intensif.
Je ne vais pas vous raconter en détail le contenu de chacune des conférences auxquelles j’ai assisté, il n’est rien apparu de très nouveau, aucune révélation (mise à part les collants verts de Capitaine Commerce) ni aucune annonce fracassante.
Je voudrais juste revenir sur quelques termes qui m’ont marquée, sur des mots rattachés à des concepts que je manipule mentalement en permanence, comme autant de confirmations :
– infobésité :
Ce terme résume bien la sensation d’être dépassée qui m’étreint parfois quand je n’ai pas allumé mon ordi une journée et qu’à peine lancé, mon tweetdeck se remplit d’infos répétés, retwetées, amplifiées jusqu’à plus soif. Aucune critique dans ces propos, je suis énormément d’acteurs de l’industrie du web, ce sont donc forcément les mêmes thématiques qui sont abordées. Je me rends juste compte avoir appris à écarter le « bruit » et à lire en diagonale, ce que ne savent pas forcément faire les ‘moins initiés’ (tels mes élèves qui m’ont fait la remarque de la quantité astronomique de ‘déchet’ dans ma timeline par rapport aux quelques informations pertinentes).
– transparence :
Définitivement, avec des consommateurs devenus des consommacteurs, il est nécessaire pour les marques de prendre part à la conversation. Et cette prise de parole ne doit pas être un argumentaire commercial décliné sur un support de plus, mais un véritable engagement, humain, honnête, transparent. Tout un programme !
– contenu :
C’est le contenu d’un site qui en fait le succès, et cela ne vaut pas qu’en référencement naturel. C’est la capacité de la marque à produire du contenu et à le diffuser qui garantit sa visibilité, la fidélisation des internautes, la maîtrise de son image de marque. Et pas que sur son site propre !
Enfin, je voudrais saluer les serial-entrepreneurs et leur fabuleuse énergie contagieuse, la qualité des interventions, l’organisation, qui ont permis de faire de cette journée une « pure journée ». J’ai beaucoup apprécié rencontrer et échanger avec les participants, et mon compte twitter se voit agrémenté de quelques nouveaux abonnements (et de nouveaux followers, merci :)).
Sur un plan plus personnel, alors que je vais bientôt fêter ma première année d’activité en tant que freelance, les rencontres d’hier ont confirmé ma conviction de ne pas avoir l’âme d’une entrepreneuse mais vraiment d’une consultante, à la fois autonome et attachée aux projets dans lesquels je m’investis, à la fois électron libre et chef d’orchestre…
Plus que jamais, j’aime mon métier, la façon dont je l’exerce et les rencontres professionnelles et humaines qu’il me permet.
Pour en revenir à l’évènement, à quand l’épisode 2, @mlerouzic ?
[NDLR : Pour retrouver ce qui s’est dit pendant l’évènement, les twittos présents et les liens vers les innombrables articles publiés, je vous invite à chercher #E1 sur Twitter !]
En effet, la route fut fort agréable, même si nous la fîmes dans une voiture Web 1.0.
Quand c’est bien, faut le dire : l’organisation du #E1 était sans faille, on sentait derrière des pros motivés.
Je dis du bien de E1 ! Bravo à Mathilde !
Merci pour l’article et ravie de t’avoir croisée !
Pour la prochaine édition, on doit en parler avec TVT et les membres de 43117, mais je pense que juin 2011, ça serait pas mal 😉