Glucophage, 10 jours après
Voici donc 10 jours que je suis rentrée dans le monde merveilleux du Glucophage, cet anti-diabétique aux effets présumés bénéfiques pour mon pancréas hyperactif…
Petit cours de pharmacologie :
Le Glucophage est le nom commercial de la Metformine, un actif qui agit sur 3 points : il réduit la production hépatique de glucose (mon organisme ne transforme plus en sucre le moindre de mes apports calorique), il favorise l’utilisation du glucose par les muscles (mes efforts physiques consomment plus d’énergie) et il retarde l’absorption intestinale du glucose des aliments.
La normalisation du niveau de glucose dans mon organisme est censé éviter à mon pancrés de s’affoler et de produire trop d’insuline, hormone du stockage par excellence, et m’éviter ainsi de stocker un ou 2 kilos par semaine au moindre excès.
Et je dois dire que pour l’instant, ça fonctionne ‘a peu près’. Pas tout à fait la panacée, parce que si je ne connais pas les pires des effets secondaires, je vis depuis le début du traitement dans une espèce de nausée permanente et c’est un peu la foire au niveau digestif… Burp… 🙂
En revanche, plus de fringales et d’envies de sucré, un appétit modéré et plus de prise de poids exagérée au moindre excès. Mon poids n’est pas totalement stable, mais les excès du week-end ne sont pas synonymes de kilos en plus sur la balance (quelques centaines de grammes seulement) et une alimentation normale pendant la semaine me permet de revenir à mon poids de base.
Attention, mes excès ne sont pas les vôtres, il s’agit de repas en famille ou au resto un peu moins équilibrés qu’à l’habitude (genre avec un dessert) et ma normalité tourne autour des 1200 calories…
Bref. Pour l’instant, ça va “à peu près”, et si je n’ai pas encore dégommé les 7kg pris depuis l’an dernier à la même époque, j’ai l’impression de réussir à maintenir un semblant d’équilibre tout en m’autorisant des folies alimentaires (des fruits, du pain, des petits suisses 0%, rendez vous compte !!! ;)).
Pourvu que ça dure…