De l’arnaque au livre blanc
En farfouillant sur le web hier, je suis tombée sur un mot inconnu, un concept jamais évoqué jusqu’ici, le « droit de label privé » ou « private label rights » en anglais.
Et là, je débarque totalement en découvrant qu’on peut acheter, pour quelques euros, livres blancs et articles de blog, avec illustrations et graphiques, le tout libre de droit… On peut retravailler les textes, les modifier à volonté, se les approprier, créer une belle couverture en 3D à son nom et hop, publier, distribuer et vendre ses « oeuvres ».
Je ne mettrai pas de liens vers les nombreux sites que j’ai trouvé, mais il existe visiblement une économie parallèle, des circuits d’affiliation spécifiques, des logiciels pour créer et modifier les couvertures, des méthodes pour traduire les documents anglais…
En y réfléchissant, je réalise avoir téléchargé plusieurs livres blancs au contenu sans réelle valeur ajoutée et avoir pensé que ça n’était au final qu’un patchworks de textes déjà lus, mais jamais je n’aurais imaginé qu’un véritable commerce permettait de se fournir en « data »… Cela ne serait pas bien grave si je n’avais pas été obligée de fournir mes coordonnées aux entreprises qui s’en prétendaient auteur, coordonnées utilisées à des fins de prospection, bien entendu.
Outre l’image d’expert que l’écriture d’un livre blanc confère aux utilisateurs de cette méthode, ce qui me dérange le plus c’est que les vrais experts, les entreprises honnêtes qui prennent du temps et mobilisent des compétences pour créer des livres blancs à forte valeur ajoutée se retrouvent noyés dans le flot de ces « oeuvres » de piètre qualité, créées en quelques minutes (quelques heures au plus) par des soit-disants experts peu scrupuleux.
Je suis soit naïve soit trop honnête mais pour le coup, je trouve ça lamentable…
Même constat sur ces fameux PLR : du contenu en marque blanche en quelque sorte. Le plus drôle est qu’il existe des PLRs sur les PLRs…
Ce genre de contenus doit regorger de banalités à la pertinence proche d’un scénario de « Hélène et les garçons ».
Et si ce n’est pas le cas, sa multi diffusion le rendra vite caduque. Mauvais investissement à mon sens…
Ce genre de contenus doit regorger de banalités à la pertinence proche d’un scénario de « Hélène et les garçons ».
Et si ce n’est pas le cas, sa multi diffusion le rendra vite caduque. Mauvais investissement à mon sens…
Dans la course à la publication de contenu, et de la génération de traffic, sont nées nombre de pratiques peu scrupuleuses.
On voit de plus en plus de publications de peu d’intérêt. L’entreprise ou personne qui fait cela viole quelque part la confiance qu’elle a su établir avec ses lecteurs et son audience.
Cependant, je pense que les lecteurs ne sont pas dupes, et qu’au final, ils savent reconnaître un livre blanc qui leur apportera une réelle valeur ajoutée, d’un autre ramassis de texte assemblés.
Dans la course à la publication de contenu, et de la génération de traffic, sont nées nombre de pratiques peu scrupuleuses.
On voit de plus en plus de publications de peu d’intérêt. L’entreprise ou personne qui fait cela viole quelque part la confiance qu’elle a su établir avec ses lecteurs et son audience.
Cependant, je pense que les lecteurs ne sont pas dupes, et qu’au final, ils savent reconnaître un livre blanc qui leur apportera une réelle valeur ajoutée, d’un autre ramassis de texte assemblés.
Merci à tous pour vos commentaires.
Je pense qu’effectivement, nous sommes tous en mesure de juger de la piètre qualité de certains livres blancs, et que notre esprit critique, habitué à recevoir de nombreuses informations chaque jour, sait sélectionner le ‘bon’ contenu.
Ce qui m’effraie c’est l’image d’expert que l’écriture d’un livre blanc confère à l’entreprise qui le publie, aux yeux de potentiels ‘prospects’ qui eux n’ont pas cette capacité de tri…
Merci à tous pour vos commentaires.
Je pense qu’effectivement, nous sommes tous en mesure de juger de la piètre qualité de certains livres blancs, et que notre esprit critique, habitué à recevoir de nombreuses informations chaque jour, sait sélectionner le ‘bon’ contenu.
Ce qui m’effraie c’est l’image d’expert que l’écriture d’un livre blanc confère à l’entreprise qui le publie, aux yeux de potentiels ‘prospects’ qui eux n’ont pas cette capacité de tri…
Je pense que ce problème existera toujours.
Au delà de la publication du livre blanc, c’est un problème récurrent avec la notion de consultant ou « d’expert », qui se présentent de la même manière que ces livres blancs repris. L’entreprise qui n’a pas d’expertise propre, et qui est en prospection, est tout autant vulnérable face à eux, à partir du moment ou leur discours est bien rôdé.
Mais les discours ne font pas longtemps illusion. Les prospects peuvent être dupés par un livre blanc, mais en relisant le contenu de plusieurs publications, on se rend vite compte du niveau de compétence de la personne qui l’a publié.
Cela bien évidemment, ne couvre pas les cas, ou l’entreprise mandate un réel expert pour livrer ce service.
Je pense que ce problème existera toujours.
Au delà de la publication du livre blanc, c’est un problème récurrent avec la notion de consultant ou « d’expert », qui se présentent de la même manière que ces livres blancs repris. L’entreprise qui n’a pas d’expertise propre, et qui est en prospection, est tout autant vulnérable face à eux, à partir du moment ou leur discours est bien rôdé.
Mais les discours ne font pas longtemps illusion. Les prospects peuvent être dupés par un livre blanc, mais en relisant le contenu de plusieurs publications, on se rend vite compte du niveau de compétence de la personne qui l’a publié.
Cela bien évidemment, ne couvre pas les cas, ou l’entreprise mandate un réel expert pour livrer ce service.
Le soucis ses livres blancs, c’est qu’il décrédibilise une fois de plus notre métier et ils nous font passer pour des escrocs si le client découvre le poteau rose…
Le soucis ses livres blancs, c’est qu’il décrédibilise une fois de plus notre métier et ils nous font passer pour des escrocs si le client découvre le poteau rose…
Et bien je découvre cela aussi au travers de ton article.
Effectivement, la piètre qualité de certains livres blancs ne m’étonnera plus dorénavant.
Et bien je découvre cela aussi au travers de ton article.
Effectivement, la piètre qualité de certains livres blancs ne m’étonnera plus dorénavant.
Le « problème » des PLRs n’est autre que le problème de l’espace digitale dans son ensemble: il est extrèmement facile de créer et de publier et tout le monde doit rentabiliser son temps. Donc…
Mais l’intérêt pour l’auteur doit être au-delà des €5-9 recoltés, c’est d’établier sa notoriété et de solidifier des liens.
Le « problème » des PLRs n’est autre que le problème de l’espace digitale dans son ensemble: il est extrèmement facile de créer et de publier et tout le monde doit rentabiliser son temps. Donc…
Mais l’intérêt pour l’auteur doit être au-delà des €5-9 recoltés, c’est d’établier sa notoriété et de solidifier des liens.