De l’intérêt de la géoloc pour les PME

Jean-Noël Chaintreuil, croisé à l’occasion de l’E1S2 (formidable évènement web qui, encore une fois, a réuni les pointures autour de sujets divers qui touchent les pro que nous sommes, fin de la parenthèse) m’a remis vendredi le dernier né de la collection Médias Sociaux des éditions Diateino : « Marketing et Géolocalisation Sociale », par Clément Vouillon.

Je n’ai pour l’instant pas eu le temps de m’y plonger réellement, mais ce livre tombe à point puisque j’évoquais récemment avec quelques camarades l’opportunité de monter une conférence sur le sujet, histoire d’expliquer aux commerçants et acteurs du tourisme de la région (et Dieu sait qu’il y en a) toutes les opportunités offertes par la géolocalisation (et pas seulement sociale).

Si les restaurateurs, initiés par les CityVox et consorts, ont plus ou moins compris l’intérêt de créer des profils pour leurs établissements sur ces guides en ligne, la plupart des commerçants sont encore très loin d’avoir conscience des multiples possibilités offertes par la géolocalisation.

A l’heure où les smartphones fleurissent et où certains découvrent internet sur mobile avant de le découvrir sur un ordinateur, il est important de se positionner sur les outils que ces ‘mobinautes’ utilisent.

Avoir une fiche sur Google Adresses / Maps / Hotpot, correctement renseignée, s’assurer de sa présence sur Facebook Places et Foursquare et surtout, en réclamer la ‘propriété’, surveiller les commentaires sur Yelp, autant de réflexes à avoir lorsqu’on est commerçant… Tout aussi important, voire plus, qu’une présence dans les Pages Jaunes et pour le coup, totalement gratuit !

Et pourquoi est-ce important ? Parce qu’aujourd’hui, l’information est ATAWAD (Any Time, Any Place, Any Device), accessible en temps réel, de partout et sur tous les terminaux, sachant qu’il a y a plus de 16 millions de mobinautes en France (soit un tiers des utilisateurs de téléphone mobile) et que 10 millions d’entre eux se sont connectés à Google au mois de décembre 2010.

Contrairement à une présence active sur les réseaux sociaux, la géolocalisation sociale ne demande pas la mise en place d’une écoute active ni la définition d’une ligne éditoriale ou d’un plan d’action. Bien sûr, si on surveille un minimum, c’est mieux, mais pour beaucoup de commerçants, il suffira de quelques heures pour s’assurer d’être présent en cas de recherche géolocalisée.

Et quelques heures d’efforts pour s’assurer une visibilité auprès de 16 millions de mobinautes, c’est plutôt un bon ratio, non ? 😉

Si une conférence à Nice sur le sujet vous intéresse, ou si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.

[EDIT : La conférence a eu lieu, retrouvez le support ici]

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