L’été meurtrier
C’est fou, j’ai l’impression que le cycle du gras est un cycle vicieux dont je ne sortirai jamais… Chaque année, l’histoire se répète : Septembre, alourdie par les fiestas estivales et le lâchage des vacances (lâchage genre une glace de temps en temps et quelques apéros), je repars en mode régime. Jusqu’au virage Noël, Epiphanie, Carnaval, Pâques (large, le virage, hein), que j’aborde à peu près sereinement en cumulant un kilo par-ci, par-là. Puis le mois de mai et l’époque des anniversaires, fêtes des mères, des pères, de la musique, et les deux-trois kilos qui ne manquent pas de venir se greffer à ma silhouette. Et revoilà l’été, et revoilà septembre.
En même temps, j’aborde chaque mois de septembre en pesant un peu moins lourd que l’année précédente, donc je ne perds pas espoir : un jour, j’arriverai à stabiliser.
En attendant, je m’accorde les écarts nécessaires à mon bien-être moral, histoire de ne pas crever d’ennui devant mon assiette.