Marketing web : et si on n’oubliait pas l’essentiel ?
Liens sponsorisés, affiliation, emailing de masse, référencement, social media, buzz marketing, opé blogueurs, tracking, analytics, OpenGraph… Depuis 15 ans, le marketing web progresse, à pas de géant. A la fin des années 90, j’assistais à des échanges de bannières et la naissance des premières régies au clic françaises, sans savoir que ces expérimentations deviendraient une discipline, et plus tard mon métier.
A chaque apparition d’un nouveau levier, des dizaines d’agences spécialisées voient le jour, s’opposant aux agences plus généralistes, moins agiles quand il s’agit d’appréhender de nouvelles techniques, et vantent partout les mérites de leur discipline, comme s’il s’agissait de la panacée, de la solution miracle.
[NDLR : Entendons-nous bien : je ne veux pas ici « descendre » ces agences spécialisées. Je respecte leur travail et leur maîtrise de certains leviers qui m’échappent totalement, et j’apprécie de travailler avec eux sur certaines problématiques spécifiques dont je sais qu’ils sont les meilleurs à les dénouer. Ce que j’apprécie moins, ce sont les opportunistes qui s’emparent d’un levier, s’en font une spécialité sans en avoir les pré-requis techniques, et la vendent à toutes les sauces à des petits annonceurs en mal de visibilité.]Si on y regarde de plus près, toutes les techniques de marketing web ont connu le même schéma d’adoption : apparition, mise en oeuvre par des agences spécialisées qui évangélisent, éducation des annonceurs, investissement massif sur ce levier, apprentissage, intégration du levier par les agences globales, retour à une utilisation raisonnée et plus efficace. Et avec le recul, chaque apprentissage a laissé des traces non négligeables, des bonnes pratiques qui ont fait grandir les annonceurs dans leur appropriation du média web et de ses outils.
Ceci dit, il est des bases qu’il serait bon de maîtriser en se lançant dans le web, histoire d’éviter de glisser sur les mêmes peaux de bananes que les autres (quitte à se planter, autant se planter sur quelque chose de nouveau, non ? ;)) :
Mieux vaut un petit chez-soi qu’un grand chez les autres :
Un site internet à soi, c’est la base. Il y a des PME qui n’existent qu’au travers de leur page Facebook, faute de budget et de compétences pour réaliser leur site, faute d’en voir l’intérêt aussi. L’intérêt réside essentiellement dans le fait que sur Facebook, vous n’êtes pas chez vous. Un bug, une modification des CGU, la disparition du géant et paf, des années de travail qui s’envolent en fumée, faute d’avoir su capitaliser. Facebook est génial pour l’engagement, l’échange, le partage, mais l’image de votre entreprise, votre message officiel, votre point d’ancrage sur le web, c’est votrenomdedomaine.com. Un site simple, un blog qui centralise les publications avant leur diffusion sur les réseaux sociaux, c’est souvent suffisant et pas beaucoup plus compliqué que la gestion d’une page Facebook.
Un bolide ne sert à rien sans carburant :
Un site internet, oui, mais ça n’est que le début. Avant d’investir massivement dans la conception et le développement d’un site internet, il convient de se poser la question des investissements futurs, qui permettront de le faire vivre : référencement, visibilité, trafic, combien coutera la promotion ? Mises à jour des contenus, maintenance, évolutions, combien coutera l’entretien ? Un site internet modeste mais bien conçu et un budget préservé pour en assurer la visibilité et le fonctionnement restera toujours plus efficace qu’un site à la pointe de la technologie de demain… invisible parce que pas référencé ou inefficace parce que pas mis à jour.
Un site sous WordPress avec un thème personnalisé, une boutique en ligne sur une plateforme comme Wizishop, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions stables et professionnelles pour garantir un site web optimisé, une maintenance simplifiée et un budget correctement ventilé sur l’ensemble des leviers à actionner une fois le site en ligne !
Ne perdez pas de vue l’essentiel :
Avoir des visiteurs sur son site, un taux d’ouverture satisfaisant sur ses emailing, des tas de « like » sur sa page Facebook c’est bien. Mais ça ne fait pas bouillir la marmite 🙂 Trop d’annonceurs encore s’attardent sur les chiffres, sur le nombre de visiteurs, sur le nombre de fans, sur le nombre d’emails envoyés, s’accrochant comme des moules à leur rocher à ces indicateurs plus simples à quantifier, tellement parlants.
Il y a des annonceurs plus matures, qui affirment s’attarder sur l’expérience utilisateur, ou le taux d’engagement… Mais au final, ces chiffres ne sont que des indicateurs, dont l’étude doit permettre d’évaluer la pertinence des choix marketing, des indicateurs n’ayant aucune valeur intrinsèque s’ils ne servent pas un seul but : faire du chiffre d’affaires ! En fidélisant des bleekin grâce à une expérience utilisateur améliorée, en améliorant leur image grâce à l’engagement, en diffusant leur message auprès d’une base de prospects correctement qualifiée, certes, mais ce ne sont que des moyens, pas des objectifs !
Au final, il ne s’agit que de bon sens, mais j’ai régulièrement l’impression qu’on l’oublie, face à tous ces conseils et ses bonnes pratiques dont on nous inonde…
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