Instagram, je t’aime…
Cette semaine, Instagram a annoncé avoir franchi le cap des 100 millions d’utilisateurs chaque mois. Cette annonce vient renforcer mes certitudes sur le succès ‘logique’ de cet outil fantastique.
Rewind. 1989. J’ai 14 ans. Ma mère m’achète chaque semaine mon « Podium », tu sais, le magazine rose et turquoise avec des coeurs, des étoiles et surtout, surtout, des photos des NKOTB (souvenirs, souvenirs,…). Je découpe chaque photo pour la coller consciencieusement dans mon agenda Poivre Blanc. J’ai même trouvé l’adresse de leur maison de disque et je tente d’envoyer une carte postale, une fois. Et une demande de photo dédicacée, aussi. Les deux restent sans réponse.
Ok. Forward. 2013. Ma fille a bientôt 11 ans. Pas encore de smartphone mais ça ne saurait tarder. Elle a déjà compris Twitter et la fabuleuse opportunité de suivre ses peoples préférés, et je sais déjà qu’elle sera accro à Instagram, qui lui permettra de rentrer dans le quotidien de ceux qui étaient tellement inaccessibles auparavant.
Ca ne vaut pas que pour les peoples. Avec Instagram, elle aura ‘dans la main’ les petites photos prises par ses amis chaque jour, de la même façon qu’aujourd’hui, je découvre le quotidien de mes amis et proches en temps réel ou presque, au travers d’un outil facile à manipuler, que ce soit pour l’envoi comme pour la visualisation, avec un object qu’on a sur soi en permanence…
Quand j’ai commencé la photographie il y a 7-8 ans, mon principal désir était d’avoir un ‘photoblog’, de partager des instantanés de mon quotidien, de montrer ma vie plus que de l’écrire, parce qu’une image vaut 1000 mots… J’ai lu il y a peu que le meilleur appareil photo, c’est celui qu’on a toujours sur soi. J’ajouterais que les meilleures photos sont celles qu’on partage. Et en cela, smartphone et Instagram sont les plus efficaces 🙂