Productivité, mon amour…
En début de semaine, j’ai découvert Coffitivity, un site à la fonction toute simple : diffuser un fond sonore de coffee shop, brouhaha de voix, bruits de tasses. Associé à de la musique ou pas, ce brouhaha est censé faciliter la concentration. Et je dois dire que j’aime bien. Je ne sais pas si je suis plus productive mais je me suis habituée à cette présence virtuelle, et elle me ‘manque’ par moment lorsque je lance mon Spotify tout seul 🙂 J’alterne donc silence, musique, musique et brouhaha depuis une semaine en espérant en tirer un bénéfice en terme de productivité.
La productivité… A mon sens le plus gros cheval de bataille de celui qui entreprend seul et qui doit, en plus de « produire », gérer l’administratif, la compta, le commercial, la logistique. Améliorable par des process et une organisation sans faille, c’est devenue une obsession, non pas subie mais provoquée chez moi qui suis d’un naturel « m’en foutiste » et bordélique.
En fait, j’ai compris assez vite que si je voulais m’en sortir professionnellement, il faudrait que je compense ces vilains défauts par la mise en place de process infaillibles. Du coup, aux yeux de mes collègues, je suis devenue une stakhanoviste de l’organisation. Code couleurs pour les dossiers, à l’époque du papier, charte de nommage des fichiers sur le serveur de l’entreprise, règles de classement des mails, un vrai p’tit soldat. Je ne compte plus le nombre de projets d’organisation de serveurs de fichiers ou d’intégration d’outils de CRM auxquels j’ai participé…
Et forcément, je me suis également intéressée de près à l’ambiance, aux « conditions de travail », et j’ai modifié mon environnement pour l’adapter :
Je pratique le standing-desk depuis plus d’un an et demi, et cela contribue grandement à l’amélioration de ma productivité. Je n’ai plus l’impression d’être avachie dans mon fauteuil trop allongé, ma posture est dynamique, que ce soit debout ou assise sur mon fauteuil surélevé, je passe facilement de la position assise, en mode concentration et production, à la position debout, en mode paperasse et brainstorming.
Une autre clé, la lumière. Une pièce sombre avec un point de lumière sur le bureau c’est super cosy, mais ça incite plus à la sieste qu’au travail. J’ai choisi des spots basse tension pour une lumière vive indirecte, un bureau blanc, clair et aéré, débarassé la fenêtre de ses rideaux.
Du coup, j’ai l’impression qu’il fait soleil même quand le temps est gris et ça ‘booste’ drôlement 🙂
Enfin, je pratique le rangement vertical régulièrement. Ou du moins j’ai une variante personnelle qui consiste à débarrasser mon bureau de toute la paperasse qui s’y trouve une fois par semaine, hormis une petite pile de trucs à traiter dont la version papier est obligatoire (je pense à nos amis organismes fiscaux et sociaux, là, hein…).
Je déplace hors de ma vue sur une étagère tout ce que je ne veux pas (encore) jeter et que je ne classerai jamais dans mes archives. Et régulièrement, me rendant compte que je ne suis jamais allée fouiller dans la pile en question, je jette tout, hop hop hop.
Prochaine amélioration à prévoir dans les conditions de travail, trouver un moyen de rajouter des ‘murs’ à mon bureau, pour afficher les documents relatifs aux projets en cours, mais je vous avouerais que sur mes 3 mètres linéaires d’étagères d’un côté et trois autres de bureau de l’autre, ça me semble compliqué 😀
Bonjour,
Eh bien j’essaye de suite Coffitivity, il est vrai que travailler seule chez soi, parfois avec musique, parfois sans, lorsque par périodes il est difficile d’aller à la rencontre des autres pour X raisons, devient difficile pour ne pas dire fastidieux.
Perso, je le mixe là tout de suite avec l’album « Another Day » de Molly Johnson (jazz), ça fait son petit effet.
Merci pour le lien 🙂
Tout pareil ! Je ne sais pas si je suis productif mais j’aime bien 🙂 Déjà que j’étais traité de gén Y avec mes écouteurs sur les oreilles, mais là on va me prendre pour un extra-terrestre, genre « le mec il se passe un bruit de fond de café pour bosser, allo quoi ! » 😀