Entreprendre, c’est aussi et surtout apprendre
J’aime sortir de ma zone de confort. Pas vraiment par goût du risque mais par besoin de progresser, d’apprendre, d’aller un peu plus loin que le « strict nécessaire », peut-être au fond par besoin de me challenger, de (me) prouver que je suis capable de plus, de mieux, d’autre chose.
Je crois savoir quand ça m’a « pris », cette manie de vouloir mieux / plus. Je crois savoir pourquoi. Et ça fait partie des raisons qui me permettent de dire aujourd’hui que les mauvaises expériences, les mauvaises passes, les coups de la vie font progresser et aident à grandir.
Quoi qu’il en soit, c’est ce même ressort qui m’a poussée à reprendre mes études, à monter ma boîte, à accepter une puis 2 puis 3 missions de professeur vacataire, à m’improviser chroniqueuse radio… Sortir de ce que je sais faire pour aller toucher du doigt d’autres métiers, apprivoiser d’autres savoirs.
En 4 ans, j’ai vu mes missions évoluer, au gré de mes clients et de leurs attentes, vers des métiers qui n’étaient pas forcément les miens mais qui, aujourd’hui, me semblent intégrés de façon logique à mon offre.
D’opérations blogueurs à des missions de relations presse / publics plus classiques, de conseil en stratégie digitale à conseil en marketing tout court, de plan média online à plan de communication globale, j’ai appris, repris la théorie abordée pendant mes cours en « Sup de Co », étoffé mes compétences en lisant / me documentant / expérimentant.
J’ai également la chance de côtoyer des pros qui partagent ma vision du partage et qui m’ont apporté chacun à leur manière, des informations utiles, des ressources, des astuces qui m’ont permis d’assurer ces « excursions » hors de ma zone de confort, et c’est assurément le point le plus important.
Au delà de mon cœur de métier, et donc de mon « savoir faire », c’est tout mon « savoir être » qui est influencé par cette volonté (ce besoin ?) de m’améliorer. Parce que je sens bien au final qu’il ne s’agit pas de savoir faire « plus » de chose, mais d’appréhender au mieux l’ensemble des éléments qui composent ma vie professionnelle, de l’organisation de mon temps de travail à la gestion administrative d’une entreprise, de mes connaissances en marketing stratégique à mes compétences en management.
Je me retrouve régulièrement, telle un personnage de Molière, à me demander ce que je suis venue faire dans ces différentes « galères ». Je m’en sors généralement plutôt « bien », en ce sens où je n’ai pas (encore) connu d’échec cuisant, mais cela me coûte parfois, en temps, en argent, en sérénité.
Il s’agit au final de trouver l’équilibre entre ce coût et le bénéfice retiré de cet apprentissage permanent, de définir où s’arrête l’effort et où commence l’épuisement vain, de se fixer une ligne directrice claire sur ses objectifs personnel pour ne pas se disperser…
Et c’est sans doute le plus compliqué.
Merci pour ce partage. La volonté peut déplacer des montagne; en voici une fois de plus une très belle illustration…