Copenhague, le (mini) Guide de la Blonde
Cette année, le meeting de printemps de l’ICANN a donc entrainé ses participants dans les contrées du Grand Nord (ok, le Sud du Grand Nord, mais pour la frileuse que je suis, c’est pareil ;)).
Ce passage éclair à Copenhague m’a permis de découvrir un peu la ville et ses habitants, et surtout de ramener quelques conseils et bonnes adresses, que je conserve précieusement pour un prochain séjour, en famille cette fois (et en été, hein…).
En terme d’adresses, la première concerne l’hôtel. Le coût de la vie étant relativement élevé au Danemark, il est difficile de trouver des hôtels à moins de 150€ la nuit, surtout dans le centre de Copenhague. J’ai réussi à dégotter un super tarif à l’occasion du Black Friday sur Hotels.com (62€ par nuit en renonçant au petit dej’ qui faisait flamber l’addition) au Grand Hotel, super bien placé, proche de la gare centrale et à deux pas du Parc Tivoli.
Pour vous déplacer, le réseau de transport en commun de la ville est particulièrement étoffé. Grâce à la carte City Pass, vous pourrez emprunter l’ensemble des bus, trams, métro, trains de la zone 1 à 4 pendant 24 ou 72h. Comptez 11€ pour le pass journée, et 27€ pour le pass 3 jours. Bon à savoir, le « ticket » acheté en ligne vous est adressé sous la forme d’un SMS, lors de l’achat et également au moment du déclenchement du forfait (que vous pouvez choisir à 15 minutes près sur le site). Il est valable précisément 24 ou 72h (et non pas 1 ou 3 jours « pleins » comme à Paris), et il suffit donc présenter ce SMS aux contrôleurs et chauffeurs pendant votre périple.
Enfin, bien qu’enfermée la majeure partie de mon temps dans le centre d’affaires où se déroulait ce 58ème ICANN Meeting, j’ai eu l’occasion de goûter à la simple et savoureuse cuisine danoise à plusieurs occasions :
Le premier soir, dans le restaurant situé au sous-sol de Det Ny Teater, le Teaterkælderen. La salle est superbe, la décoration également, et les plats, savoureux. S’agissant d’une soirée privée, le dîner a été ponctué de chansons interprétées a capella par les serveuses entre les plats, et s’est achevée sur un concert très privé de Rick (Roll) Astley. Je doute que vous bénéficierez de telles prestations pour un simple dîner mais le lieu et la cuisine valent largement le déplacement ;))
Découvert par hasard au gré d’une balade solitaire, le Frk. Barners Kælder vaut également le détour. Situé à l’entresol d’un joli bâtiment en brique rouge, ce restaurant offre une carte limitée de plats simples mais typique, à des tarifs abordables (25€ pour 2 plats et une bouteille d’eau gazeuse).
A ne pas manquer également, le Copenhagen Street Food Market , situé en face du joli port Nyhavn et accessible via un pont piétonnier, qui peut rappeler celui de Camden ou le TimeOut Market de Lisbonne. Bien à l’abri dans un hangar sur des anciens docks, chauffé par une immense cheminée posée au milieu de la salle, ce marché offre un vaste choix de cuisines du monde, du burger aux sushis, et seulement un kiosque consacré à la cuisine danoise, où sont servis les fameux Smørrebrød, des tartines de pain de seigle beurrées et garnies, au choix, de tranches de rôti de boeuf avec une sauce à la moutarde douce, de saumon fumé, de pommes de terre et fromage frais ou de poisson pané.
Autre découverte due au hasard (et à notre arrivée tardive dans le restaurant que nous avions repéré initialement), le Paludan Bog & Café est une librairie-café-restaurant qui sert aux étudiants de l’université voisine une cuisine maison typique. Le soir, vous pourrez y déguster burgers, smørrebrød, poissons ou viandes, le tout à commander et payer au comptoir avant d’être servi dans l’une des multiples salles de cette ancienne librairie.
Enfin pour les amateurs de cocktails, le Curfew et ses barmen habiles vous accueilleront en deuxième partie de soirée dans une petite salle super cosy où viennent régulièrement se produire des groupes de jazz dans une ambiance digne des bars clandestins de la prohibition.
A ce sujet, la deuxième partie de soirée commence tôt à Copenhague : de nombreux restaurants typiques ferment à 17h30, et la rue piétonne du centre, animée autour de 16-17h, est littéralement déserte à 20h les soirs de semaine.
Plus globalement, c’est d’ailleurs la sensation que j’ai rapportée de cette ville, qui semble vide d’habitants lorsqu’on la compare à d’autres capitales européennes. Que ce soit dans les transports, les centres commerciaux ou le centre ville, je n’ai jamais eu cette sensation typique des grandes villes d’être au milieu d’une fourmilière hyperactive, mais plutôt l’impression que la ville était en hibernation…
Il va falloir que j’y retourne en été pour vérifier cette hypothèse 😉