Fuji X-T20, un petit nouveau dans mon sac à dos
Si vous avez un peu suivi mes errements photographiques, vous savez qu’en 2012 j’ai renoncé à mon matériel Canon, pour une configuration plus légère, plus adaptée à mes vacances actives (et ma pauvre sciatique). J’ai donc à l’époque craqué sur un X-Pro1, le premier de la désormais fameuse série X chez Fuji, un « mirrorless » à objectifs interchangeables, suffisamment technique pour me permettre de m’amuser, suffisamment léger et versatile pour le trimbaler partout.
Après 5 ans de bons et loyaux services, j’ai finalement décidé de passer à un boîtier plus récent, notamment à cause de la mollesse bien connue de l’autofocus sur le X-Pros 1… Et après avoir longtemps reluqué le X-T2, j’ai craqué pour son petit frère, le X-T20.
Tout d’abord pour une question de budget, il faut bien l’avouer. Tandis que le X-T2 est commercialisé autour de 1700€ en boitier nu, le X-T20 est à moins de 900€. Mais également, et surtout, parce que le X-T20 est l’exacte reproduction du X-T2 en terme de spécifications techniques !
Même capteur, même système autofocus et même plage ISO, les seules différences notables portent sur le boîtier : plus gros, tropicalisé, avec un double emplacement carte mémoire et la possibilité d’ajouter un grip avec une batterie supplémentaire. Autant de caractéristiques qui peuvent attirer le photographe pro ou l’amateur de grands espaces mais qui ajoutent en poids (et en prix, aussi).
Et, pastèque sur le petit four, l’écran du X-T20 est tactile et il dispose d’un flash interne (pour un comparatif face à face complet, je vous invite à consulter cet excellent site, en anglais).
Du coup, après plusieurs semaines d’hésitations, j’ai guetté la disponibilité du boîtier chez mes vendeurs préférés et fini par sauter sur le premier boîtier disponible sur Amazon (et il est à nouveau en rupture de stock, mais se trouve facilement en kit avec le 16-50mm).
Du coup, je vous livre mes premières impressions, après 2-3 jours de prise en main et une lecture attentive du guide de l’utilisateur (PDF).
Premier sujet de satisfaction, la taille… Le X-T20 est tout mini. A 380 grammes, c’est un poids plume qui, s’il ne tiendra pas dans une poche, s’embarque assez facilement dans un sac (de filles). Plus imposant avec l’objectif 18-55 que je lui collerai en mode vacances, il devient super compact et passe-partout avec mon 27mm pancake pour m’accompagner tous les jours.
Deuxième gros point positif, l’autofocus. Après 5 années de galère avec mon X-Pro1, je revis. Et c’est pas juste une légère amélioration : Fuji a réinventé son système d’autofocus sur la deuxième génération de boitiers de la série X, et y a même dédié tout un site !
Troisième avantage, la connexion Wifi, qui permet de récupérer rapidement une ou deux photos sur smartphone ou tablette (au delà, c’est quand même nettement plus rapide avec un lecteur de carte), et surtout d’utiliser son téléphone comme télécommande pour les shoots en longue exposition ou les photos de groupes.
Quatrième et dernier point (pour l’instant), l’écran orientable et tactile. Pouvoir sélectionner rapidement la zone de focus, voire shooter directement depuis l’écran est un confort auquel je m’étais habituée sur mon Canon G7x. En revanche, je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’écran tactile n’est pas exploité pour les menus qu’il faut encore parcourir à grands coups de molettes et boutons. Gageons qu’un évolution prochaine du firmware corrigera ce point 🙂
Bref, un petit boîtier que j’aime déjà d’amour, qui offre tous les réglages et la technicité nécessaires à satisfaire mes envies de « maîtrise » technique, avec une qualité de finition et surtout une qualité d’image digne des meilleurs boîtiers Fuji (et ceux qui savent… savent).
Enfin, pour vous faire du bien à la rétine, je vous recommande fortement de consulter la rubrique « Photographes » du site Fuji X, histoire de voir comment les pros exploitent (avec succès) la qualité des boitiers de la série X 😉
Enjoy !