Veille : outils et méthodo made in Bleekin

La veille est un enjeu stratégique pour de nombreuses entreprises et clairement un des piliers de mon activité : sans veille et écoute attentive de l’écosystème de mes bleekin, point de recommandations stratégiques !

Au fil du temps, dans ma recherche permanente d’amélioration des ‘process’ (synonyme de gain de temps), j’ai commencé à utiliser des outils et mettre en place des mécaniques logiques et simples qui me permettent à la fois de collecter les contenus et les traiter.

L’identification et la collecte :

En utilisant Google, le moteur de recherche Twitter, la recherche interne à Facebook, je commence par créer une liste des supports et éditeurs de contenus à suivre et je m’abonne, en devenant Fan, en suivant sur Twitter ou en rajoutant le flux RSS du support en question à mon Google Reader (en utilisant Feedly, qui me permet d’ajouter les flux en un clic et dont l’interface de consultation est plus sexy que Google Reader, il faut bien l’avouer).

Histoire que tout ceci soit complet, je crée des alertes Google autour du nom de mes bleekin, de leurs dirigeants, de leurs produits, de leur secteur si nécessaire, auxquelles je choisis de m’abonner via RSS.

Je classe ensuite toutes ces sources identifiées dans une liste spécifique sur Twitter, une liste d’intérêt sur Facebook, un groupe de flux sur Google Reader (ces 3 éléments portant de préférence le nom du projet client, évidemment). Pour être certaine de ne rater aucune alerte, j’ajoute aux flux des alertes Google le tag « Notifs », et ainsi qu’au flux des notifications des pages Facebook (je vous épargne la façon dont, avec Ifttt, j’arrive à m’envoyer en DM l’alerte en question, mais je vous invite à creuser du côté de cet outil ;)).

Bien entendu, ce « fond documentaire » est vivant et s’enrichit chaque jour des nouveaux flux que j’identifie.

Le traitement :

Généralement, je commence ma journée en lisant mes flux sur iPhone ou iPad, sur Flipboard. Pourquoi Flipboard ? Parce qu’il me permet de créer des dossiers spécifiques à partir de mes flux, et donc de le configurer pour lire chaque dossier Google Reader et chaque liste Twitter (en plus du flux d’actualité Facebook et d’une sélection de médias classés par thèmes). Il permet aussi de partager un contenu sur Facebook et Twitter mais SURTOUT il permet d’ajouter les contenus à Pocket (anciennement ReadItLater). Je fais donc une sélection rapide des contenus qui me semblent intéressants, je re-twitte rapidement le « tout venant » et j’ajoute à Pocket les articles qui demandent une lecture plus attentive.

Une fois sur ordi, je fais généralement un tour rapide sur Feedly, sur mes recherches enregistrées sur Twitter (avec Hootsuite), sur les pages Facebook, et sur Mention, qui certes fait un peu doublon avec les alertes Google, mais qui est très efficace lorsque j’ai besoin de faire mes rapports de veille chaque mois (je mets en favoris les contenus intéressants et je peux les compulser dans un rapport à la fin du mois).

De la même manière, les contenus que j’identifie comme potentiellement intéressant sont envoyé vers Pocket grâce à l’extension Chrome prévue à cet effet. J’en profite pour m’abonner aux nouveaux supports découverts s’ils sont pertinents, pour suivre un compte Twitter que je ne connaissais pas encore ou pour devenir Fan d’une page Facebook tip-top-moumoute 🙂

Là encore, j’applique immédiatement le bon tag, je classe direct dans la bonne liste, bref, OR-GA-NI-SA-TION !

La diffusion ou l’exploitation :

C’est à cette étape qu’il devient essentiel pour moi d’utiliser un seul et même outil, parce que les fruits de cette veille peuvent nécessiter d’être diffusés, retraités ou conservés, et il est nécessaire de pouvoir les retrouver aisément. Pour l’instant, j’ai choisi d’utiliser Pocket, via une application desktop pour Mac : ReadLater.

J’ai donc créé des tags au nom des projets bleekin, que je croise avec des tags « statut » : à surveiller pour les articles et forums dont les commentaires et réponses m’intéressent, à traiter pour les contenus potentiellement utilisables plus tard.

Je relis donc les différents contenus que j’ai identifiés, supprime ceux qui au final ne m’intéressent pas vraiment, partage ceux qui ont vocation à être diffusés tels quels (généralement en utilisant Buffer pour ne pas envoyer tous mes liens d’un coup), et taggue « à traiter » ceux que j’utiliserai en référence pour la création d’un contenu propre au projet de mon client (ou à mes articles de blog ;)).

Etrangement, je me rends compte que je n’ai pas intégré Evernote à ce process, alors que c’est mon outil de prédilection pour l’écriture, le stockage de certaines pages web (ok, je vous dis tout : les recettes de cuisine) et la compilation de données de différentes sources sur un même sujet. Mais depuis qu’Ifttt propose une action « ajouter à une note existante », je cogite 🙂

Si vous avez des idées, je suis preneuse, of course 😀