Coup de mou d’avril, le retour du come-back
Depuis quelques années, je subis en avril un phénomène de ras le bol, mini burn-out, remise en question existentielle, sur fond de « mais-p****n-après-quoi-tu-cours »… Assez facile à expliquer, au final : avril coincide avec la fin de la période la plus chargée de l’année professionnellement, avec des projets clients qui démarrent souvent en septembre ou en janvier, des cours à assurer entre octobre et mai qui chargent un peu plus mon planning, des sorties de produits / features / mise à jour des outils et plateformes que j’utilise concentrées entre octobre et mars, et, accessoirement, c’est aussi le moment le plus éloigné de l’année de mes dernières vacances… Pfiuuuuu.
Et généralement, c’est également à cette période de l’année que je publie mes articles les plus critiques sur la vacuité de la blogosphère, les mauvaises pratiques des agences hyper spécialisées qui vendent du vent à leurs clients, l’importance de s’attacher à l’essentiel, blablablabla…
Sauf que cette année, c’est différent. La fatigue est là et bien là, avec 6 mois plutôt rudes dans les bottes et encore 3 mois compliqués à gérer le temps de boucler Bleekin, mais les questions existentielles ont disparu. Je sais après quoi je cours, je m’inscris dans une démarche globale d’entreprise, avec une stratégie à dérouler, une forme de stabilité qui me permet de me concentrer sur l’effort à produire.
J’ai l’impression d’être passée de lièvre à tortue, et au final, c’est pas mal du tout… 🙂