D’un coup de gueule numéro 2
Il y a quelques mois, j’écrivais ceci : coup-de-gueule-resolument-perso
Aujourd’hui, après 3 ans de régime avec un médecin nutritionniste qui m’ont permis de perdre 40 kg, après 5 mois de suivi avec un endocrino et 4 mois de traitement au glucophage censé réguler mon pancréas déréglé, j’ai pris 9 kilos (dont 6 pendant les 7 semaines où mon endocrino m’a demandé d’arrêter mon régime hyperprot’ en faveur d’un régime hypocalorique, pour pouvoir me faire faire les analyses qui permettraient de définir le fameux traitement).
Aujourd’hui, donc, après une semaine de vacances qui pèse lourd sur la balance, mais surtout après de longues semaines de réflexion et d’étude, j’ai entamé un régime Dukan, qui me permet de suivre les fondamentaux du nutritionniste qui m’a permis de perdre 40 kg tout en étant un peu moins frustrée.
Aujourd’hui, j’ai reçu en tout et pour tout, sur les différents supports où j’ai évoqué Dukan, plus de 10 messages, commentaires ou remarques sur la dangerosité de ces régimes.
Voilà donc le moment de pousser mon deuxième coup de gueule…
Si vous (au choix) :
– n’avez jamais eu besoin de perdre plus de 20 kg,
– n’avez jamais connu de problème physiologique déréglant votre métabolisme,
– fumez, vous droguez ou utilisez des somnifères et être incapables d’arrêtez de vous tuer à petit feu,
Je vous prierais de bien vouloir garder vos bons conseils pour vous. Celui qui n’a jamais souhaité plus que tout au monde avoir un physique ‘normal’, celui qui n’a jamais été en danger de mort pour cause d’obésité, celui qui n’a jamais connu la frustration imposée ou eu l’impression de n’avoir aucun contrôle sur son corps ne peut ni comprendre ce que je ressens, ni être en mesure de décider ce qui est bon pour moi, pour mon corps, pour ma tête et pour mon entourage.
Un régime maîtrisé et médicalement suivi de quelques mois n’est pas plus dangereux pour la santé qu’une obésité de plusieurs années, sans parler de la santé mentale et de la vie sociale qui sont aussi à mettre dans la balance.
Donc si vous me connaissez, si vous m’aimez ou m’appréciez, vous m’encouragerez.
Les autres… Les autres.
Sur ce, je vais m’enfiler un pot de fromage blanc 0%, cette contrariété m’a ouvert l’appétit.