Lisbonne, le Guide de La Blonde

Nous avons donc profité de quelques jours de vacances pour une escapade rapide à Lisbonne, histoire de recharger un peu nos batteries après la longue ligne droite rentrée-boulot-déplacements-fêtes de fin d’année-déprime hivernale.

Accessible en à peine plus de deux heures depuis Nice, peu onéreuse, tant pour s’y rendre que pour y loger, Lisbonne a également l’énorme avantage d’offrir une météo clémente, idéale pour avoir un avant-goût de printemps…

Voici donc, ladies and gents, le Guide de la Blonde (qui sera au moins aussi bref que notre séjour, essentiellement passe à déambuler ;)).

Préparer son séjour à Lisbonne

Comme on ne change pas une équipe qui gagne (et que c’est quand même plus joli dans ma bibliothèque), nous avons commandé une fois encore le Guide « Voir » des éditions Hachette. Il n’est pas très épais, si on le compare à ses grands frères consacrés à Londres ou même Amsterdam, mais suffisant : Lisbonne est une petite ville d’à peine plus de 500.000 âmes, qu’il est facile de visiter sur un long week-end.

Niveau compagnie aérienne, la seule compagnie à assurer un vol direct depuis Nice aux dates qui nous convenaient était FlyTAP. Et pas de regret ! Pas plus chère que son unique concurrente EasyJet, cette compagnie est restée attachée au confort : petit avion, certes, mais sièges suffisamment espacés pour ne pas se retrouver avec les genoux sous le menton, bagage cabine ET bagage à main autorisés, encas servi en vol, le tout avec le sourire.

Où dormir à Lisbonne ?

Là encore, nous sommes restés fidèles à nos habitudes : nous avons réservé sur Hotels.com, où nous bénéficions régulièrement de nuits gratuites (merci le programme de fidélité). Nous avons choisi le Grand Hôtel Mundial, en plein centre de la ville, à 50m d’un arrêt de tram (la fameuse ligne 28 dont je parlerai plus loin).  Le personnel y est agréable, le confort (vieillissant) est celui d’un 4 étoiles, le petit déjeuner gargantuesque et le bar situé sur le toit offre une très jolie vue sur la ville (et d’excellents cocktails, aussi ;)).

Se déplacer à Lisbonne

Le réseau de transports en commun de Lisbonne est super dense, pour une si petite ville. Métro, train, tram, bus et ferry, sans oublier les fameux funiculaires, vous permettent de parcourir la ville en tous sens (et pour vous y retrouver, n’oubliez pas mon app chouchou, Citymapper).

Bien que pas très étendue, Lisbonne n’en reste pas moins épuisante à parcourir, avec son relief très marqué. La carte rechargeable Viva Viagem, valable sur l’ensemble du réseau,  vous coûtera 0,50€, en plus du coût de votre rechargement, et vous permettra de bénéficier de tarifs préférentiels (1,25€ par trajet au lieu de 1,40€, par exemple, pour un trajet en tram).

Nous avons acheté les nôtres dès notre arrivée, à la station de métro de l’aéroport. A titre indicatif, un chargement de 10€ nous a permis de nous balader pendant 3 jours, mais nous avons dû recharger nos cartes pour le dernier trajet Centre Ville – Aéroport.

En bons touristes, nous avons essentiellement utilisé la ligne 28 du tram, avec ses vieux wagons jaunes en bois, qui dessert les principaux quartiers de la ville et offre, en sus, des sensations fortes. Attention aux wagons rouges, qui sont des trams touristiques pour lesquels il faut payer un ticket à part.

Nous avons également utilisé nos cartes Viva Viagem pour prendre le ferry jusqu’à Calcihas.

Où manger à Lisbonne ?

Les bars, restaurants et snacks foisonnent, pour le pire et le meilleur, comme souvent dans les grandes villes. Evitez les terrasses à touristes et préférez les échoppes modestes des rues moins fréquentées : vous pourrez goûter une cuisine simple mais savoureuse à tout petit prix. Les cartes n’y sont pas forcément traduites mais les lisboètes sont généralement accueillants et font l’effort de parler français lorsqu’ils le peuvent.

Mes coups de coeur :

Le restaurant O Trigherinho :

Situé sur une placette du quartier escarpé de la Mouraria, l’établissement est tenu depuis plusieurs décennies par un duo étonnant de mamies revêches, qui cuisinent à la demande poissons et viandes grillées. Vous pourrez y déguster des seiches sautées, de la daurade grillée ou des grillades à petits prix (entre 6,50€ et 8,50€), mais attention : le restaurant ouvre à 20h et une queue se forme devant la porte close même les soirs de semaine ! Il vaut mieux réserver, ou arriver suffisamment tôt pour faire partie des premiers assis. Et armez-vous de patience : arrivés à 20h, nous avons été servis à 21h35.

Le Piri-Piri :

A 50m de notre hôtel, découverte en passant, une cantine typique lisboète : poissons et viandes attendent dans la vitrine réfrigérée, une télé gigantesque diffuse en continu, les murs sont en azulejos, les tables en formica et les nappes en papier. Là encore, une carte simple aux tarifs très raisonnables, un service sympathique, des produits frais. J’ai ainsi pu déguster le fameux bacalhau, servi avec des pommes de terre bouillies et des poivrons.

Le Time Out Market :

Sur le principe de la food-court anglosaxonne, le Time Out Market est accolé à un véritable marché couvert, près du Tage. Tout autour des tables en bois qui occupent l’espace central, de nombreuses échoppes vous permettent de choisir votre destination parmi les cuisines du monde : burgers, sushis, pâtes mais aussi croquettes de poisson, charcuterie locale, soupes, glaces et pasteis de nata, le choix est vaste, et les tarifs un peu moins abordables.

Les incontournables de Lisbonne

Nous ne sommes restés que 3 jours, et avons volontairement zappé les visites de musées ou monuments : le grand soleil et les températures clémentes incitaient plutôt à la balade. Du coup, pas d’itinéraire détaillé à vous recommander, mais plutôt des activités incontournables :

  • Louer un vélo pour vous rendre du centre ville à la Tour de Bélem en longeant le Tage. Les vélos « budget » de la boutique Bike Iberia Lisbon sont parfaits pour la balade. Comptez 40mn pour vous rendre jusqu’à la Tour de Bélem (plus si, comme nous, vous vous arrêtez pour un snack sur la micro-terrasse aménagée par 2 food-trucks sur un ponton). La piste cyclable est large et bien entretenue, mais se perd parfois dans les méandres des docks qui bordent le fleuve. Nous avons loué les vélos pour 4 heures, largement suffisant pour l’aller-retour, un déjeuner au bord de l’eau et un café / pâtisserie à la Pasteleria de Bélem. La location pour 4 heures coûte 10€ par vélo et comprend un casque et un panier. Les vélos sont également fournis avec un antivol. Vous devrez laisser en garantie au magasin une caution de 20€ par vélo, en espèces, et une pièce d’identité, qui vous seront rendus à votre retour.
  • Se poser un moment pour un café et déguster des Pastéis de Bélem directement à la pâtisserie. Bien sûr, vous pouvez les emporter, mais l’ambiance qui règne dans les grandes salles couvertes d’azulejos de la pâtisserie vaut vraiment le détour. Outre les pâtisseries emblématiques, vous pourrez également déguster des toasts et autres snacks salés. Les tarifs sont un peu plus élevés que dans les pâtisseries du centre ville, mais c’est le prix à payer pour goûter aux meilleurs pastéis du monde ;))
  • Profiter de la vue et de l’ambiance des miradouro. En journée, parce qu’ils offrent un jolie vue sur la ville, ou en soirée, pour leur ambiance festive au moment du coucher du soleil, les miradouro sont une institution dans la vie des lisboètes, qui s’y retrouvent en fin de journée. Sur certains, comme le Miradouro Santa Catarina, vous pourrez trouver un bar et quelques tables. Pour un coucher de soleil à couper le souffle, c’est au Miradouro Senhora do Monte qu’il faudra vous rendre : c’est l’un des plus hauts de Lisbonne et sa situation vous offrira une vue imprenable sur la ville, les collines et le Tage.

Et bien sûr, il y a l’ascenseur de Santa Justa, et sa vue panoramique en plein centre de Lisbonne, la Praça do Comercio et ses arcades, le ferry pour se rendre à Calcihas, les ruelles animées qui bordent le centre, les escaliers qui montent, descendent, remontent, les maisons colorées de l’Alfama, les jardins… De quoi vous remplir la tête de jolies images, et vous (re)faire des mollets en béton à l’occasion d’un long week-end de printemps.

Une publication partagée par Sophie Gironi 🇫🇷 (@sophiegironi) le  

Sophie

Ex DirCom devenue Coach en nutrition après 20 ans à naviguer dans le secteur digital, je partage ici mon quotidien d'entrepreneure nomade. #minimalism #slowlife #geek