Camping, le guide (de survie) de la blonde
Si tu me suis un peu, tu sais que j’ai un #projetbarré, celui d’ouvrir avec mon mari un coworkcamp en plein coeur du Vaucluse… Si tu le savais pas, le blog qui en parle est là, et le site qui présente le concept ici.
Dans le cadre de ce projet de vie un peu fou, nous avons fait l’acquisition en début d’année d’un camping-car, dans l’optique de nous en servir comme ‘cabane de chantier’ une fois trouvé le bien immobilier, et d’en profiter avant pour sillonner les routes du Vaucluse.
Et si tu me connais un peu, tu m’imagines mal en camping. Pas que je sois adepte des hôtels 5*, mais je ne suis pas tout à fait une baroudeuse et l’idée de me retrouver au milieu d’une bande de beaufs façon Frank Dubosc ne m’enchantait guère…
Au final, la caricature ne tient pas : l’achat d’un camping car nécessite un certain budget, et la population des campings que nous avons fréquentés jusqu’ici tient plutôt du cinquantenaire aisé.
Et donc, me voilà atteinte du virus, chopé dès nos premières sorties, à comprendre soudain la fameuse sensation de liberté qu’évoquent les camping-caristes chevronnés.
Certes, c’est une liberté toute relative, quand tu trimballes un bahut de 7,50m et de près de 3,5 tonnes, que tu ne peux pas garer n’importe où, et qui demande d’avoir été préparé un minimum avant de partir (genre de l’eau, du gaz, du fuel, a minima ;)) . Ce qui me donne une excellent occasion de te parler des indispensables à connaître pour préparer un trip inoubliable…
Les apps fétiches du camping-cariste :
Si Google reste l’application indispensable pour calculer ses itinéraires, il ne permet pas de trouver les parkings qui peuvent accueillir de gros engins (ni de choisir les routes les plus larges, d’ailleurs). Du coup, nous avons téléchargé deux applications dédiées (mais tu peux également utiliser la version web) : Park4night et Caramaps, qui permettent de trouver des lieux de stationnement, des aires de services, des coins intéressants pour se poser une journée ou une nuit, entre deux étapes.
Le matos indispensable du camping-cariste geek :
Parce que geek un jour, geek toujours, il nous fallait bien trouver une solution pour rester connectés. Du coup, hop, un petit boîtier type Pocket Wifi, avec une carte SIM Free, qui nous donne accès à la 3G partout en Europe, et une antenne 3G pour améliorer le signal.
Autre accessoire indispensable, une Chromecast qui permet de Netflix-er quand il fait moche, et pour les belles soirées, un pico-projecteur (ou une tablette équipée) qui permet de transformer la paroi du camping-car en écran géant.
Les autres indispensable du camping-cariste :
Parce que t’as beau résister, à l’usage, tu te rends compte que finalement, si tous les adeptes du camping les utilisent, c’est que c’est plus pratique :
- La bassine. Idéalement avec des poignées, elle permet d’aller faire sa vaisselle, mais également de transporter ses vêtements et affaires de toilette pour aller prendre sa douche,
- Les Crocs, ou éventuellement les tongs (mais j’ai une tendresse particulière pour les crocs, sorry), qu’on peut enfiler les pieds mouillés et déchausser en un geste, et qui supportent la pluie ou la rosée quand elles passent la nuit dehors,
- Pour les filles, la robe de plage, en tissu léger, qui s’enfile nettement plus facilement dans les cabines du bloc sanitaire et qui sèche vite,
- Le fauteuil pliable 5 positions en aluminium hyper léger, histoire de pouvoir siester-manger-lire-tricoter-bosser à l’aise,
- Et une bonne grosse dose d’autodérision, parce qu’avec tout ça, on est forcément le beauf d’un autre 😉
Allez zou, je ne résiste pas à vous livrer une vidéo de notre dernier week-end, entre découverte du nomadisme pour Shimi, notre nouvelle mascotte, balade en canoë et collage des stickers c*oppidum sur notre c*oppicar !
C*Oppitrip with Shimi the Nomad Cat from C*OPPIDUM on Vimeo.
Small trip to Saint Laurent du Verdon this week-end, first trip ever for Shimi, our baby cat, and finally time to work on the c*oppicar customization with our brand new stickers �