Entreprendre : ce n’est pas la taille qui compte
J’ai procédé cette semaine à une réorganisation intégrale de mon espace de travail, passant d’un grand bureau classique à un ‘standing desk’, un bureau surélevé sur lequel je peux travailler debout ou sur une chaise haute. D’ici quelques jours / semaines, je serai en mesure de jauger si c’est une bonne idée, pour l’instant je savoure le dynamisme de la position, la possibilité de bouger plus simplement, l’impression de dominer la situation. Bref, ce n’est pas le sujet de ce post (mais on y arrive, promis ;)).
J’ai donc dû vider mon bureau et tout entasser dans mon salon… Et j’ai réalisé que l’essentiel du matériel dont j’ai besoin pour travailler tient dans un carton. Si on se place sur un plan purement ‘physique’, Bleekin est vraiment une toute petite entreprise.
Du coup, je me suis interrogée sur la taille de mon entreprise, ce qui peut la définir et surtout, ce qui est important ou pas, à mes yeux et me permettrait de penser que j’ai « réussi » (m’est avis que je ne le saurai qu’au dernier jour de ma vie, ça, non ?).
Le chiffre d’affaires, le nombre de bleekin, la marge brute dégagée ? Dans ma configuration d’indépendant, je suis de toute manière limitée de manière organique, je ne peux pas vendre plus de 20 jours de production par mois, à moins de me faire greffer un cerveau supplémentaire et une ou deux paires de bras. Et si ma croissance ne passe pas par un accroissement de l’activité, elle passera probablement par un accroissement de ma rentabilité, en évoluant vers des missions plus rémunératrices.
Ce qui compte donc, ce vers quoi je tends, ne se chiffre pas. Ce qui fait la valeur de mon entreprise, aujourd’hui, est intangible : réseau, compétences, réputation, ce sont les moteurs de mon activité, le ‘fonds de commerce’. Et mes objectifs ne sont pas plus quantitatifs, puisqu’il s’agit de stabiliser mon activité, d’améliorer ma vision à moyen terme, de créer des partenariats qui me permettront d’assurer du ‘récurrent’.
Quand j’aurai atteint ces objectifs, je ne serai toujours pas à la tête d’une grosse entreprise, l’essentiel de mon activité tiendra toujours dans un carton et mon compte en banque n’affichera pas des sommes a 6 zéro.
Non, vraiment, ce n’est pas la taille qui compte… 🙂
La réorganisation de ton bureau semble nickel, j’espère que tu ne souffriras pas trop du confort…
Ce qui compte pour ta boite, c’est bien de pérenniser ton activité, et de te rendre indispensable!
La croissance est instable, et puis j’imagine que tu préfères bosser seule.
En tout cas, continue comme ça et communique beaucoup 😉
La réorganisation de ton bureau semble nickel, j’espère que tu ne souffriras pas trop du confort…
Ce qui compte pour ta boite, c’est bien de pérenniser ton activité, et de te rendre indispensable!
La croissance est instable, et puis j’imagine que tu préfères bosser seule.
En tout cas, continue comme ça et communique beaucoup 😉
De mon côté, j’ai préféré, après avoir été 4, redescendre à moins de CA et moins de personnes pour faire des projets plus intéressants, plus valorisant et se concentrer sur ce qui fait notre différence. Alors oui vraiment, la taille ce n’est pas ce qui compte…
De mon côté, j’ai préféré, après avoir été 4, redescendre à moins de CA et moins de personnes pour faire des projets plus intéressants, plus valorisant et se concentrer sur ce qui fait notre différence. Alors oui vraiment, la taille ce n’est pas ce qui compte…
Je trouve très valorisant que ta boite tienne maternellement dans un carton!
Ça signifie que l’essentiel est ailleurs… 😉
Quant à savoir si la taille compte… Il peut arriver que la petitesse soit un avantage, et d’autres fois un inconvénient (suis en mode normand moi, non?)
Je trouve très valorisant que ta boite tienne maternellement dans un carton!
Ça signifie que l’essentiel est ailleurs… 😉
Quant à savoir si la taille compte… Il peut arriver que la petitesse soit un avantage, et d’autres fois un inconvénient (suis en mode normand moi, non?)